Qui es-tu Fritz Haber?
Mise en scène de Xavier Lemaire
Acteurs : Isabelle Andréani dans le rôle de Clara Haber et Xavier Lemaire dans le rôle de Fritz Haber
Résumé : Théâtre Quai 32 mai 1915, Berlin. La dernière soirée que Fritz et Clara passeront ensemble. Alors que le dîner se termine, les officiers allemands partent, laissant le couple seul. S’installe alors une discussion tendue. Après ce repas, 14ans de mariage volent en éclats.D’un côté, Fritz Haber, 56 ans, chimiste brillant qui a sauvé le monde de la famine en élaborant un engrais. Mais la guerre le fait basculer de bienfaiteur à meurtrier au nom de l’Allemagne, et ce, en détournant son savoir vers les armes chimiques.De l’autre, Clara, sa femme, 45 ans, chimiste également, confrontée aux idéaux de la société qui souhaite à tout prix gagner le combat, quitte à tuer des milliers de soldats.Autour de la table de la salle à manger, le conflit commence. Les arguments font tendre le spectateur tantôt vers la religion, la science, la politique et la raison.Le décor assez simple nous transporte dans le feu de l’action, les tons gris du mobilier et des murs rendent la tension palpable. La soirée s’écoule, alternant discussions enflammées et silences pesants. Fritz Haber, sur le qui-vive, attend un appel pour partir en Russie. La porte grande ouverte semble être une échappatoire à chaque instant pour les acteurs. Xavier Lemaire et Isabelle Andréani redonnent vie aux personnages qui tantôt nous effraient, tantôt nous font douter. Quand, au milieu de la pièce, on commence à se désintéresser, l’action repart de nouveau.Le coup de théâtre final laisse la fin de la pièce en suspens, posant de nouvelles questions auxquelles le spectateur pourra répondre de lui-même.Après la pièce, nous avons pu parler avec les acteurs. Xavier Lemaire nous a expliqué la mise en scène, les décors,toute la recherche historique, et également ce devoir de mémoire, ne pas oublier, et de passer un message. En effet, la science se doit d’écouter la partie humaine en chacun, afin de ne pas devenir un instrument dénué de vie.On peut alors se poser une nouvelle question :Qu’est la science sans la raison ?
Hôtel Feydeau
Mise en scène : de Georges Lavaudant
Acteurs : Gilles Arbona, Astrid Bas, Benoit Hamon, Marie Kauffmann, Manuel Le Lièvre, André Marcon, Grace Seri, Marie Vialle
Théâtre Alexandre Dumas
Résumé :
Georges Lavaudant a réuni dans sa mise en scène les meilleurs moments des dernières pièces de Feydeau telles que On purge bébé (1910), Feu la mère de Madame (1908), Mais n'te promène donc pas toute nue, Léonie est en avance et Cent millions qui tombent (1911). L’intrigue commence avec un valet de chambre qui veut saboter tout les potages des bourgeois et la pièce se termine avec Léonie qui veut que son mari mette un pot de chambre neuf sur sa tête. Les personnages sont tous les uns contre les autres : hommes contre femmes, enfant contre parents, maîtres contre domestiques.
Ces pièces ont été choisies car elles sont souvent reliées entre elles. En effet, elles font partie d’un cycle que Feydeau lui-même avait intitulé « Du mariage au divorce ». On retrouve dans le spectacle de nombreuses scènes de ménage. Comme dans le fameux On purge bébé où la mère s’oppose à son mari qui accueille un invité de marque M. Chouilloux.
La pièce respecte à la virgule près le texte de Feydeau qui est très exigeant. Le metteur en scène n’a pas laissé à ses acteurs la liberté d’improviser, de rajouter du texte, des « euh », des « ah ».
Bien que déstabilisant au début, l’enchainement des actes n’est plus dérangeant par la suite. Cela est dû aux intermèdes musicaux qui s’intègrent bien au spectacle. Cependant, certaines scènes semblent un peu longues et le comique des dialogues n’apparaît pas. La mise en scène ne rend pas hommage au texte, et le rire n’est pas toujours au rendez-vous. Certains passages sont même un peu lourds.
Les Fourberies de Scapin
Mise en scène : Denis Podalydès
Acteurs : Benjamin Lavernhe dans le rôle de Scapin, Gaël Kamilinidi dans le rôle de Léandre, Julien Frison dans le rôle d’Octave, Pauline Clément dans le rôle de Hyacinte, Adeline D’Hermy dans le rôle de Zerbinette, Bakary Sangaré dans le rôle de Silvestre et pour finir dans le rôle des deux pères, Gilles David dans le rôle d’Argante et Didier Sandre dans le rôle de Géronte
Résumé :
Recette pour un spectacle réussi :
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Prenez le texte « Les Fourberies de Scapin » de Molière
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Placez un décor rappelant un port que les acteurs utilisent dans tous les moindres recoins, effectuant leurs déplacements en un temps record
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Ajoutez onze comédiens au jeu impressionnant et à l’énergie débordante
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Mélangez cela avec des costumes extravagants et magnifiques
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Saupoudrez de participation d’un public enthousiaste
Vous obtiendrez le mélange délicieux des Fourberies de Scapin jouées à la Comédie Française.
Accrocheuse, dynamique et drôle, cette pièce déjà étudiée et vue des dizaines de fois s’est révélée différente des autres mises en scène grâce à sa modernité et à son audace. Les acteurs incarnent superbement les personnages et les rendent vivants par leurs répliques et leur jeu.
Chacun y trouve sa scène préférée : la scène du sac, les scènes avec les pères, la scène où Scapin sort brusquement de la trappe au sol, ou encore la scène entre Zerbinette, l’amante de Léandre, et Géronte, le père de Léandre… Toutes sont excellentes et, comme le dit si bien France Inter : « La salle rit mais elle ne rit pas bêtement. »
Pour résumer, cette représentation était une agréable surprise qui nous a tenus en haleine du début à la fin et a réussi à nous faire oublier que nous ne nous trouvions pas dans un théâtre mais dans un cinéma.
Note : 10/10 !
Edmond
Edmond est une pièce de théâtre d’Alexis Michalik, mettant en scène la vie et les sources d’inspiration du grand auteur de Cyrano De Bergerac : Edmond Rostand !
Au 19ième siècle, suite à plusieurs échecs consécutifs, une panne d’inspiration accable l’écrivain alors inconnu. Il se sent incompétent, n’écrivant qu’en vers trop longs et ennuyeux à une époque où le public préférait la prose. Cependant, sa vie va basculer le jour où Coquelin, grand acteur de l’époque, va lui commander une pièce du jour pour le lendemain. Edmond se lance alors dans une course contre la montre. Il trouve l’inspiration auprès de son entourage dénichant son Cyrano dans la répartie de M. Honoré, le patron d’un café, et sa Roxane à travers Jeanne, jeune femme dont Léo (le meilleur ami d’Edmond) est épris. Ainsi l’intrigue va naître de leurs relations. Le génie de Rostand se dévoile alors tel qu’on ne l’a jamais vu…
Nous sommes directement plongés dans la pièce grâce à l’architecture du Théâtre du Palais Royal qui nous transporte dans une autre époque. Une fois dans la salle, l’intelligence et la subtilité du texte sont sublimées par la mise en scène.
Les décors nous subjuguent et changent avec aisance et fluidité, ce qui permet une immersion totale et participe à la vivacité du texte. De plus, les costumes de Marion Rebmann contribuent au réalisme : jaquettes, robes en soie, perruques et accessoires défilent sur scène pour le plaisir des yeux.
Enfin, l’apogée de la mise en scène est atteinte grâce à la musique qui ajoute la touche de magie à certains passages.
Notre classe théâtre, comme vous l’avez compris, a été marquée par cette pièce tant par le synopsis que par la mise en scène : « génial ! », « très drôle », « magnifique » étaient les mots que nous entendions.
Nous avons également eu la chance de rencontrer les comédiens à la sortie du théâtre dans une ambiance conviviale et stimulante pour les futurs comédiens que nous sommes.
En conclusion, nous vous conseillons vivement d’aller voir cette pièce !
Cendrillon et autres contes
Le samedi 9 décembre à 17h, nous sommes allés voir au Théo théâtre, 20 rue Théodore Deck à Paris, la représentation de Cendrillon et autres contes de Charles Perrault en style baroque.
La compagnie Oghma, fondée en 2006 par Charles Di Meglio, se passionne pour le théâtre de la Renaissance et pour les codes du baroque. Cette année, elle nous plonge dans l’époque des contes de fée en nous présentant les contes populaires de Charles Perrault : Le naïf Petit Chaperon Rouge, les Souhaits ridicules, la terrifiante Barbe Bleue et l’émouvante Cendrillon. Cet original spectacle fut monté par Charles Di Meglio, assisté par Ivan Kamenarovic. Seuls trois talentueux acteurs se relaient pour jouer tous les rôles : Charles Di Meglio, Ulysse Robin et Elsa Dupuy.
Pour représenter le plus fidèlement possible le baroque et respecter les codes du théâtre lors de la rédaction des contes, les acteurs portent des costumes ressemblant à ceux utilisés par les comédiens du 17ème siècle. Cependant, ils s’inspirent aussi d’arts d’autres pays pour embellir leur représentation : un éventail japonais est utilisé. Nous retrouvons la belle robe de princesse pour les personnages de Cendrillon et de la femme de Barbe bleue. Le haut de cette robe se détache pour faire un tablier lorsque Cendrillon est Cucendron. Le comédien interprétant Barbe bleue porte bien sûr une perruque et une barbe bleue, ainsi que des vêtements riches d’apparence. Cette couleur n’est d’ailleurs utilisée que pour ce personnage, contrairement au vert que l’on retrouve chez les jeunes et beaux héros et au rouge qui est toujours présent sur les costumes. Le loup porte, quant à lui, une fourrure et une moustache alors que le Petit chaperon rouge porte bien entendu son capuchon rouge. Ces costumes nous permettent d’identifier rapidement et facilement les personnages. Le maquillage est extrêmement visible. En effet, les comédiens ont le visage blanc, des pommettes et des paupières rouges et des sourcils étirés. Un conteur, toujours à l’écart, nous narre l’histoire. Chaque scène commence par la fameuse formule : Il était une fois, et finit par une ou deux moralités. Pour rendre l’ambiance plus mystérieuse et aussi pour imiter le baroque où il y avait des allumeurs de bougies dans les théâtres, le devant de la scène est parsemé de bougies.
Les acteurs ont une diction baroque, assez difficile à mettre en bouche. Il leur a fallu en effet beaucoup de temps pour s’habituer à cette déclamation particulière. Cette diction consiste à prononcer toutes les lettres des mots et rouler les r. Cette déclamation baroque peut nous faire penser à l’accent québécois, qui est proche de la diction du 17è.
Cette pièce était originale et intéressante à voir. Cependant, elle était un peu longue et pour comprendre les répliques, il fallait s’habituer à cette diction particulière, ce qui était pouvait être compliqué au départ. L’un des buts de cette pièce consistait à nous montrer la place des femmes dans la société au 17ème siècle. Cette pièce se joue au Théo Théâtre à partir du 11 octobre jusqu’au 23 décembre ainsi que le 6 avril au Prieuré à Montignac Lascaux, en Dordogne.
Visite du Louvre
Le jeudi 7 décembre 2017, la classe théâtre s’est aventurée dans les entrailles profondes et mystérieuses du Louvre pour découvrir les secrets de l’Egypte Antique. Entre les momies menaçantes et les mastabas étroits, la guide nous a conté la formidable histoire de la civilisation des pharaons.
Un sphinx magistral nous a accueillis au début de notre visite, après un passage dans les fondements médiévaux du Louvre. Corps de lion et tête d’un pharaon à barbe postiche, cet animal construit d’un seul bloc défendait l’entrée des temples égyptiens.
Menés par la guide passionnée par son métier, nous entrons dans le mastaba (tombe) d’un pharaon. Là, nous observons les bas-reliefs funéraires adressés au mort afin qu’il ne manque de rien. En effet, la culture égyptienne veut qu’on accorde au défunt le nécessaire pour vivre : des esclaves, du mobilier, des habits et de la nourriture. Grâce à la magie égyptienne, les simples objets deviennent réels et accompagnent le pharaon lors de son voyage vers le royaume des morts.
En allant vers la momie, nous tombons en arrêt devant des papyrus. Eclairés par les explications de la guide, nous comprenons qu’outre les hiéroglyphes, il existe une autre écriture égyptienne appelée écriture cursive hiératique. Les caractères hiéroglyphiques sont utilisés pour les textes de loi ou religieux et réservés aux élites tandis que l’écriture hiératique est plus courante et utilisée à toutes fins.
Nous passons entre deux colonnes accompagnées de grandes statues de Sekhmet qui gardent le royaume de Seth et les profondeurs d’un temple dédié à un pharaon. Nous accédons au cœur du temple où seuls les prêtres égyptiens ont droit d’aller, où repose, dans une niche, la statuette représentative du pharaon vénéré par les égyptiens. Nous observons le papyrus du jugement des âmes, avant de monter regarder des sarcophages colorés.
La voici enfin ! La momie que nous attendions tant nous fait face vers la fin de la visite ! Saucissonnée dans des petites bandelettes vieilles de 3000 ans, elle est accompagnée de nombreuses statuettes d’animaux. Non pas de représentations d’animaux, mais d’animaux réels, puisque ces statuettes sont censées être magiques. Même si nous nous sommes concentrés sur les explications de la guide, la fatigue se fait sentir…
Nous faisons nos adieux au Louvre en découvrant, au détour d’un couloir, une série de momies de chats. Bon, même si l’une d’elles ressemble plus à celle d’une mini-girafe et que plusieurs serpents momifiés attendent en embuscade pour dévorer les chats.
Retour avec le sourire ! Seule déception : nous n’avons pas pu admirer le Zodiaque de Denderah…
Le Médecin malgré lui
La représentation du Médecin malgré lui, mis en scène par Anne-Sophie Nédélec et Philippe Vandaële, provoqua de nombreux rires chez les spectateurs au théâtre Jean Vilar, ce mardi 19 décembre. Mais quels sont les secrets de ce succès ?
Le fameux texte de Molière est joué par six comédiens talentueux, et une étonnante mise en scène inspirée de la Commedia Dell’Arte complète le tout, formant un ensemble burlesque fidèle à la farce. L’histoire bascule lorsqu’un simple fagotier se retrouve médecin du jour au lendemain, par une manigance de femme qui veut se venger. S’enchaînent alors bastonnades, coups de bâton, et entre en scène un amour contrarié qui va tout compliquer.
Pour seuls éléments de décor : une caisse, un escabeau et une simple malle qui nous transportent dans l’univers du théâtre ambulant. L’éclairage faible permet un jeu d’ombres et de lumières, tandis que le rideau rouge met en valeur les visages maquillés des acteurs, agrémentés de nez postiches grossiers.
Les costumes dignes de l’époque, aux couleurs tantôt vives, tantôt sombres, correspondent parfaitement aux personnages caricaturaux. La science dans tous ses états, une fausse patiente et un latin approximatif, la farce est réussie.
Enfin, pour terminer, inévitablement, le rire, éclatant et vif, que tous ces éléments inspirent et provoquent avec succès. Bref, une pièce qu’il est impossible de ne pas apprécier !
Bizutage par la promo 8
Tout a commencé un vendredi 20 octobre, durant le cours de français de Mme Bouy. Durant ce cours, nous avions remarqué que l’armoire de la Classe Théâtre qui contenait toutes les affiches et les livres des anciennes promos, était enfin arrivée, à la plus grande joie de tous les élèves. Le cours commence et tout se passe normalement.
Lors de l’intercours des deux heures de français, Mme Bouy nous dit, après avoir jeté un coup d’œil dans l’armoire et l’avoir refermée : « Je suis très mécontente. Je vous en parlerai à la fin de l’heure, pour l’instant, nous faisons notre cours».
Envahis d’inquiétude, nous nous demandions durant cette dernière heure ce qui allait se passer.
L’heure défile et soudain, Mme Bouy s’exclame, folle de rage : « Sortez une feuille. Et notez ». Nous nous exécutons, dans l’incompréhension, ne sachant pas ce qu’il fallait écrire. «Notez : en raison de vols dans l’armoire de la Classe Théâtre, les places des prochaines représentations seront attribuées à une autre classe. La représentation en juin est menacée»! Nous tentons de nous défendre en protestant que ce n’était pas nous, mais rien n’y fait et elle nous hurle de marquer ces phrases. C’est alors dans un silence de plomb que nous les écrivons.
Soudain, une troupe d’élèves surexcités débarque dans notre classe en criant et en nous lançant des confettis puis prennent nos mots sur les tables et les déchirent. Totalement perdus, nous les regardons faire sans comprendre… Nous reconnaissons alors les élèves de la Promo VIII : évidemment, c’était le fameux bizutage !!!
Après quelques minutes passées ensemble, la Promo VIII est repartie. Nous, une nouvelle tâche nous attendait : nettoyer la classe. C’est ce que nous faisons, dans la bonne humeur retrouvée.
Méfiance, Promo VIII, la vengeance est un plat qui se mange froid…
Le Revizor
Le Revizor ? C’est une pièce de théâtre écrite par Gogol, un auteur russe. Elle est burlesque, comique, ironique mais aussi satirique. Elle a été mise en scène par Paul Giusti, et la représentation a eu lieu au théâtre du Montansier, à Versailles.
Le cadre de l’action ? Une petite ville située entre la Russie et l’Argentine (mais plutôt côté russe).
Les personnages ? Un bourgmestre hypocrite, un artiste de foire charlatan, des sous-fifres lèches-bottes, une femme et une fille infidèles, un facteur indiscret, et un peuple de commerçants soumis.
L’action ? Dans une petite ville de province, un artiste de foire se fait passer pour le Revizor (inspecteur de St-Petersburg), profitant d’un quiproquo pour s’imposer dans la famille et la maison du bourgmestre ; celui-ci, dont la ville est très mal gérée, le soudoie en permanence a coup de bons traitements et de quelques billets, tandis que le Révizor séduit sa femme et sa fille, qui se prennent au jeu avec plaisir.
L’intrigue crée autour de ce mensonge entrainera de nombreux malentendus…
Un des principaux attraits de la pièce est sans aucun doute la nature du Révizor, qui est en effet un pantin : son aspect humain est rendu par l’habilité des acteurs. Ce spectacle est chorégraphié à la manière d’un ballet, les acteurs faisant mouvoir habilement le pantin, et eux-mêmes, avec beaucoup de grâce.
Et, la mise en scène dans tout ça ? En somme toute très classique, si ce n’est encore une fois l’utilisation du pantin. L’utilisation de masques rappelle la Comedia Del Arte, se qui renforce le côté burlesque de cette pièce.
En conclusion cette pièce a été remarquablement bien interprétée et ce fut un succès (ou presque) au sein de la classe.